miércoles, 25 de julio de 2012

México: la dictadura enmascarada: Mexique : la dictature maquillée


Ainsi les autorités électorales du Mexique, après un recomptage partiel des voix, ont officiellement déclaré Enrique Peña Nieto (EPN), candidat du PRI, vainqueur de la présidentielle tenue le 1er juillet. Peu avant l'annonce de sa victoire, 100 000 protestataires ont manifesté à Mexico pour dénoncer la fraude électorale, suivie par des manifestations monstres dans douze villes du pays.

Pourquoi une telle contestation si EPN a remporté 38% des voix, suivi par son adversaire de gauche, Andrès Manuel Lopez Obrador, avec près de 32% des voix ? Parce que cette victoire est truffée de scandales de corruption qui dans n'importe quel État de droit, auraient mené à l'annulation du scrutin.
Un exemple : au lendemain des élections, des scènes proches de l'émeute ont eu lieu aux portes d'un supermarché. Les gens s'y massaient pour obtenir leur"récompense". Un de ces témoignages, qui se répète à travers le pays et donne le pouls de la campagne électorale, est celui de Guadalupe, recueilli dans le journal Mural du 5 juillet. Guadalupe, qui fait partie des 60 millions de mexicains pauvres survivant au jour le jour, avoue avoir voté pour le PRI parce ses militants lui ont donné une carte-cadeau échangeable contre une promesse de vote, pratique courante moyennant souvent une photo du bulletin de vote prise avec un portable.
Ces agissements frauduleux, qui adoptent plusieurs modalités (on parle même d'anneaux contenant une micro-caméra que les électeurs reçoivent en mode relais), jumelées au versement bien documenté d'un pot-de-vin faramineux de la part d'EPN à la chaîne de télévision mexicaine qui contrôle l'accès à l'information, ne sont pas nouvelles. Le PRI s'est maintenu au pouvoir de façon autocratique durant 70 ans par le biais de ces tactiques dignes d'Al Capone, d'intimidation et de coercition, établissant un régime sans faille que Mario Vargas Llosa, prix Nobel de Littérature, a qualifié de "dictature parfaite". Une dictature si sophistiquée — si machiavélique si l'on considère le déphasage entre la réalité du vote acheté et le discours officiel accompagné, effectivement, d'une relative liberté de presse, de l'absence de chasse aux sorcières contre la gauche typique des dictatures militaires sanguinaires— qu'elle en est presque esthétique.
Mais alors qu'avant l'ère des communications, on avait moins besoin de soignerson image, il faut maintenant s'adapter aux nouvelles exigences du politiquement correct. Signe des temps, le Mexique entreprend une vaste opération de chirurgie plastique politique pour être accepté au sein de la communauté des nations dites"civilisées". On y vante sur tous les toits les bienfaits de la démocratie, la légalité, les droits de l'homme, la civilité et la tolérance, la possibilité d'alternance politique, à grand renfort de publicité dans les médias. Ainsi, on voit se matérialiser en 2000 l'élection d'un parti d'opposition (la seule élection non truquée qu'a probablement connue le Mexique au cours de sa longue histoire).
Repus de la répression, du clientélisme, du népotisme caractéristiques du PRI, écoeurés de l'impunité régnant au profit de la classe politique, dégoûtés des pratiques immorales, de la corruption inouïe de leurs dirigeants, les électeurs votent si massivement en faveur de la droite (représentée par le PAN), que le PRI ne peut empêcher le vent de tourner. Les mauvaises langues disent qu'il a laissémonter la droite au pouvoir parce qu'il la considérait "un moindre mal" ; à en jugerpar les campagnes de salissage menées presque exclusivement contre la gauche, cela est plus que plausible. La débâcle de la droite, qui n'a obtenu que 25% de voix lors de la présidentielle 2012, s'explique en partie par son inefficacité et par les 60 000 morts (sans compter les dizaines de milliers de disparus) apparus dans la foulée de l'assaut frontal contre le crime organisé et les cartels mené par le président sortant.
Qui des deux est le plus immoral ? Guadalupe qui se prostitue politiquement, vendant son âme au diable pour une bouchée de pain, ou bien Peña Nieto, qui, jouissant d'une fortune personnelle, montera sur la chaise présidentielle aprèsavoir eu le culot de traiter publiquement son adversaire de gauche de "mauvais perdant" ? Que penserait-on d'une gymnaste qui monterait sur le podium, médaille d'or accrochée au cou, mais qui la veille aurait soudoyé les juges, et aurait, en sus, fait exprès pour blesser son adversaire le plus proche, lui causant une entorse à la cheville ? Que peut faire un David contre le Goliath d'une machinerie partisane invincible ? Le "printemps mexicain" mené au pays depuis deux mois par les étudiants, et qui a pris une ampleur inouïe, relève certainement du zeitgeist. Quelle légitimité peut avoir un suffrage entaché d'irrégularités que l'Institut Fédéral Électoral du Mexique, censé assurer la légitimité du scrutin et agir avec impartialité, en un élan de cécité sélective, prétend ne pas avoir vues ?



Y las autoridades electorales de México , después de un recuento parcial de votos, han declarado oficialmente que Enrique Peña Nieto (EPN), candidato del PRI ganó el lugar presidencial el 1 de julio. Poco antes del anuncio de su victoria, 100.000 manifestantes marcharon en la Ciudad de México para denunciar el fraude electoral, seguida por manifestaciones masivas en doce ciudades.

¿Por qué un reto si EPN obtuvo el 38% de los votos, seguido por su rival de izquierda, Andrés Manuel López Obrador, con casi el 32% de los votos? Debido a que esta victoria está plagada de escándalos de corrupción que, en cualquier estado de derecho, se han llevado a la anulación de la elección.
Un ejemplo: después de las elecciones, las escenas cerca de los disturbios tuvo lugar a las puertas de un supermercado. Las personas se congregaron allí paraconseguir su "recompensa" . Uno de estos testimonios, que se repite en todo el país y le da el pulso de la campaña electoral, es el de Guadalupe, se reunieron en el Mural de prensa 5 de julio. Guadalupe, que forma parte de los 60 millones de pobres mexicanos sobreviven a diario, admiten haber votado por el PRI, porque sus militantes le dieron una tarjeta de regalo canjeable por una promesa de votar, la práctica a menudo a través de una foto de la boleta electoral tomada con un teléfono celular.
Estos esquemas fraudulentos, que adoptan diversas modalidades (se habla incluso de los anillos que contienen una micro cámara-que los votantes reciben en modo relé), junto con el pago bien documentado de un vino de enorme soborno de la EPN canal de la televisión mexicana que controla el acceso a la información, no son nuevos. El PRI se mantuvo en el poder de manera autocrática durante 70 años a través de estas tácticas dignas de Al Capone, la intimidación y la coacción, el establecimiento de un sistema sin fisuras que Mario Vargas Llosa, el precioNobel de Lit ratura, tiene describió como "dictadura perfecta" . Una dictadura tan sofisticado - si maquiavélico teniendo en cuenta la diferencia de fase entre la realidad de los votos y compró el oficial, acompañada, en efecto, una prensa relativamente libre, no hay cacería de brujas contra la izquierda, típico de las dictaduras sangrienta militar es casi estética.
Pero mientras que antes de la era de la comunicación, había menos necesidad detratar a su imagen, ahora s ' adaptar a las nuevas exigencias de la corrección política. Signo de los tiempos, México llevó a cabo una extensa cirugía plástica de política a ser aceptados en la comunidad de naciones conocidas como "civilizado". Cuenta con los tejados de los beneficios de la democracia, la legalidad, los derechos humanos, el civismo y la tolerancia, la posibilidad de un cambio político, a bombo y platillo en los medios de comunicación . Así, vemos materializarse en el año 2000 la elección de un partido de la oposición (el único no-fraudulentas elecciones probablemente ha experimentado por México durante su larga historia).
La represión de saciedad, el amiguismo, el nepotismo características del PRI, disgustados con la cultura de la impunidad a favor de la clase política, asqueado de las prácticas contrarias a la ética, la corrupción inaudita de sus líderes, si los electores votan abrumadoramente a favor de la derecha (representada por el PAN), el PRI no puede detener el viento de inflexión . Las malas lenguas dicen que se fue por el derecho a la alimentación ya que consideraba "mal menor" , parajuzgar por las campañas de desprestigio a cabo casi exclusivamente en contra de la izquierda, esto es más que plausible. El colapso de la derecha, que obtuvo sólo el 25% de los votos en la elección presidencial en 2012, se explica en parte por su ineficiencia y por 60 000 muertes (no contando las decenas de miles de desaparecidos) fue fundada como parte del asalto frontal contra el crimen organizado y los cárteles dirigidos por el presidente saliente.
¿Cuál de los dos es más inmoral? Guadalupe es una prostituta política, vendiendo su alma al diablo por una miseria, o Peña Nieto, quien, con una fortuna personal, ascender a la silla presidencial después de haber tenido el coraje de tratarpúblicamente a la izquierda de su oponente " perdedor " ? ¿Qué pensar de una gimnasta que quisiera subir al podio, medalla de oro colgada al cuello, pero el día anterior había sobornado a los jueces, y que, además, con el propósito de herir a su oponente más cercano, lo que le causó esguince en el tobillo? ¿Qué puedehacer un David contra el Goliat de una maquinaria partidista invencible? La"Primavera de México", llevó al país durante dos meses por los estudiantes, que tomaron una escala sin precedentes, es sin duda el espíritu de la época . ¿Qué legitimidad puede tener un voto erróneo de que el Instituto Federal Electoral de México, se supone que garantizar la legitimidad de la votación y acto con toda imparcialidad, en un ataque de ceguera selectiva, afirma que no han visto?


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